mes poèmes en vrac nuls mais certains sont bien à mes yeux !

LA BELLE SAISON REVIENT

Vêtu d’un beau manteau,
Un beau manteau brodé
Brodé de fleurs éclairées
Eclairées par le rond soleil
Le soleil luisant la journée,
Le temps laisse tomber
La mauvaise saison
Dans le feu du soleil brûlant
Brûlant comme le soleil luisant
D’une soirée de l’orient.

Qu’il est merveilleux ce temps
Ce temps aux fleurs décorées
Décorées par des pétales colorés,
Mais il devra me quitter
Pour voyager autour du monde
Autour du monde entier,
Heureusement il reviendra
Il reviendra quand j’aurai froid.

----------------------------------------------------------------------------

Je vis du précieux liquide vital humain
M’incarne la fleur Rose à la Saint-Valentin
J’avive les cœurs que peignent les dessins
L’Amour mon gracieux et sincère parrain

Souillé par l’inhumaine sève de Staline
Encrassant les faces mortes : guerres chagrines
Je coule sur tes dents meurtrière féline
Esclave du monde de Satan, je m’incline

Mon histoire est semée de rivales nuances
Je suis le lien entre univers de dissonances
Puis-je un jour harmoniser une concordance
Moi couleur, moi Rouge avec telles connaissances ?

----------------------------------------------------------------------------

Le poète pleure ?

Mon cœur s’enivre de cette mélodie du printemps
Que ma plume, avare de mots, gratte blanc sur blanc.
Les poumons évidées de feue ma Muse
Essoufflent mon inspiration, ma seule ruse.
Mes vers se noient dans ma vierge page,
Triangle des Bermudes de mon monde sensible.
Toute ma poésie, privée d’encre, surnage
Au bord de mes paupières en larmes lisibles.

---------------------------------------------------------------------

CHERE AMIE ANOREXIQUE

Houleux sont tous nos cœurs,
Lésés sont nos esprits.
A toi vont tous nos vœux,
Anxieux de ton bonheur.
Le beau corps est d’argent,
Une Vénus est d’or,
La vie est de diamant.
Rage ! Que tu demeures !
Exauce nos envies !
A nos humides yeux
Y-aura-t-il faveur ?

------------------------------------------------------------------------------

Le Srilanka est un beau pays déchiré par la guerre civile entre les tamouls, hindouistes minoritaires et les cingalais, bouddhistes majoritaires.
Ce poème est en mémoire de vingt-trois élèves tamouls, enfants de pêcheurs, morts à leur école après un bombardement de l’armée gouvernementale cingalaise


ECOLIERS, VINGT-TROIS TUES

Le matin, dans leur bel uniforme, ils les ont laissés
Pour qu’un beau jour ils soient d’une grande célébrité.
A présent, ils le sont mais après une bombe de l’armée.
L’après-midi, par petits bouts, les parents les ont ramassés.
Leurs yeux rouges, un vase de larmes plein à déborder,
Sont des fenêtres sur leur cœur brisé et enragé.

Le lion cingalais au milieu du petit troupeau de tamouls
S’en est pris sans cœur et sans reproches à leurs jeunes et beaux descendants
Ce lâche félin n’a dans la tête que deux petites boules
Pour ignorer ainsi la blessure infligée à ces parents
Qui pleurent à torrent
Pour leurs Vingt-trois enfants.

A marée basse était autrefois la mer
A marée haute actuellement elle est
A causes des lourdes gouttes déversées par leurs pères et mères,
Des pêcheurs qui pour éviter l’inondation devront venger
Venger les pauvres vingt-trois enfants écoliers.

---------------------------------------------------------------------------------

Verte feuille d’un hêtre cadavérique,
Ta paume ravive la flamme de ma carcasse.
Le jasmin parfumant le fleuve noir de tes cheveux
Se jette dans le delta de mes narines désoxygénées.
L’orgue de ta gorge sensuellement mélodieuse
Résonne dans les oubliettes de ma grotte auditive.
Tu irrigues mes pétales de tes larmes de sang
D’entre les roses pourries je ressuscite.
Tu remplis mon cœur de ton amour brûlant
Poussent dans mon dos des ailes d’ange immortel.

---------------------------------------------------------------------------

« LA BACAISE »

Allons élèves de la Terminale,
Le jour du bac s’est rapproché !
Contre nous beaucoup de théories
Vos crayons sont-ils bien affûtés ?
Vos crayons sont-ils bien affûtés ?
Entendez-vous de vos professeurs
Mugir ces féroces questions ?
Ils nous mettent à haute tension
Pour égorger nos réponses, nos intentions !
A vos cahiers, Lycéens ! Formez vos réflexions !
Bossons, bossons ! Que des notions nouvelles
Abreuvent nos illusions !

------------------------------------------------------------------------

Teachers, Lehrer et Secondes

Dans ce rocailleux globe inconnu du Lycée,
Ces beaux Balais, leurs trajets ont dépoussiérés.
Les Secondes, sourire aux lèvres, sont entrés
Tapis rouge aux pieds, par ces Boussoles, guidés.

De bien robustes Fils d’Ariane Ils furent
Quand les jeunes se heurtèrent contre les murs,
Contre les parois de ce labyrinthe dur :
Ados assommés, d’autres pleins d’hydrocarbure.

Dans le matériau du Savoir, leurs esprits,
Avec Leurs meilleurs instruments, Ils ont pétris.
Du progrès de l’Humanité, de son Bonheur,
Ils sont les plus doués et illustres Sculpteurs.

L’éclat d’un Pétale, d’un autre la laideur,
Harmonisent la perfection de la Fleur,
Que sont Ils, Balais, Boussoles, Fils, Pétales, Sculpteurs.
N’est-ce ici donc vous, Mesdames, Messieurs les Professeurs ?

--------------------------------------------------------------------------------

CANCEREUX

Ma journée de mortel abrégée
A l’aube de mon éphémère existence
Les signes du Zodiaque s’amusent à s’échanger
Le Cancer a pincé le Taureau de ma naissance.

Les fleurs sur mes faibles branches fanées
Tombent une à une avec mes feuilles décolorées
Mon écorce s’émiette sous les vents
Ma sève n’irrigue plus ce tronc souffrant

Au crépuscule de ma jeune vie
Se noie dans l’océan mon Soleil couchant
Au profit d’une sombre et effrayante nuit
Où la Lune, la porte vers le paradis ou le néant…

------------------------------------------------------------------------------

Après la pluie : le beau temps !

Des bleus cieux de tes yeux
Tombe la pluie sur ton paysage faciale
Dévalant les vallées de tes joues
Chutent les larmes aux pied de ton tronc.

Les rayons de ton iris percent les nuages,
Son éclat dore la couronne de tes pupilles
Il éclaircit la belle nature de ton visage
Puis ensoleille de tes lèvres le croissant de Lune.

Que tes bras grands ouverts embrassent l’Humanité !
Que l’arc en ciel de ta joie embrase le monde !

-------------------------------------------------------------------------

« SAME GOD »

Demain dès l’aube, le fiel plein dans leur cœur
Ils cracheront avec ferveur leur noir venin
Chaude haine parce-qu’ils sont entre eux distincts
Et ne prient pas le même Céleste Seigneur

Sont tournesols, ne louant que leur Dieu solaire
Le bouddhiste priant Bouddha, L’hindou Shiva
Le musulman criant son noble et grand Allah
Le juif Yahvé, Le chrétien le Christ pour parfaire

Mais Il n’est qu’Un et se représente à chacun
Comme dans chaque âme en est gravé le dessin
Berger, Il aime tout mouton par même ardeur

Cette thèse qu’il existe « Une » Religion
Devrait germer dans toutes simples réflexions
Pour la paix, éclipsant tout actuel malheur

-------------------------------------------------------------------------------

A elle j’irais…


Doux Vent caresse sa rouge chevelure de pétales
Rose très souvent l’en bénit et sans répit s’en régale.
Vent décoiffe arbres et herbes de tout hôte malvenu
Sa piété, sa sagesse, son altruisme restent à jamais les bienvenues
Il embrasse à l’aube sa dulcinée pleine de vertus
Rose demeure libre dans son seul espace vital.

Quelle peste cet Ouragan né de la dernière pluie !
Il pille, tue sans scrupules et sans amertume en jouit.
Ses beaux dégâts, ses biceps désirés, Rose ont arrachée.
Il l’emmène ravi. Elle succombe dans la soirée.
Son cœur n’en est pas lourd. Son souffle encore des fleurs séduit.

La belle défunte, Vent pleure.
Qu’une fois Cupidon cible son cœur !
Vent, cours ! Moine de l’océan !
Ta foi devient ton seul garant.

--------------------------------------------------------------------------------

FRATERNELS

Individus solitaires, brindilles singulières
Entrelaçons-nous contre tout mortel souffle d’air
Frères de sève, sang de nos vieilles branches
Que nos amitiés, des émotions chez notre tronc déclenche

De mêmes racines ou de distinctes sources
Fleuves aguerris par l’impitoyable Amazonie
Rivières dévalant les Alpes paisibles à pas de course
Tous eaux destinées à l’unique océan du Paradis

------------------------------------------------------------------------------

Baptisé

Il pleut en ce jour des pétales d’amour
Au printemps de ta religieuse existence.
La croix, ton bouclier, couvre tes alentours
Le Seigneur parsème ton cœur de ses semences
Arrose-les, Chrétien, au quotidien de ta foi
Récolte les fruits. Nourris en la fierté du Christ, notre Roi.

---------------------------------------------------------------------------------

La Bête à la Belle

D’entre les Vénus, mon Aphrodite sacrée
Fruit des divines beautés corporelles
Epluchée de ta chair hâlée
Cesserais-tu d’incarner ma désirée Belle ?

Je plonge dans les profondeurs de ton regard
Pour fouiller les entrailles de ton âme
Y sont incrustés les diamants rares
J’aimerais te déclarer enfin ma flamme

Moi, parmi les Quasimodos, le saint Héphaïstos
L’anti-phoebus de toute Esmeralda
Ton cœur, épargné de cette flèche d’Eros
A mon charme repoussant ne succombe pas.

L’amour demeure un tennis sérieux
Jeu d’échanges merveilleux possibles qu’à deux
Mon cœur, un volcan, crache pour toi tout son magma
Son cratère grand ouvert jamais ne se refermera.

---------------------------------------------------------------------------------

Chœur de bénédictins

Le grégorien des moines gâte mes tympans
Les aiguilles se gèlent une éclosion rosale durant
Les orchestres de la nature miment l’audible néant
Mon esprit de foi, régné par leurs larynx résonnants.

La puissante voix, épée sacrée de tes fidèles, Seigneur,
Lapide de latin les maux de mon cœur.
L’onctueux soin qu’offrent leurs voix sur tes plaies !
La cloche danse sa joie. Ton sang : notre vrai !

Mon âme, pissenlit sous les vents,
Bat des ailes, libre et gai, au gré des courants
Tant ta Sainteté se dérobe de son velours
Par le silencieux respect enrobé de sagesse et parfumé d’amour.

---------------------------------------------------------------------------------

Les larmes de ma plume vident l’encre noire de mes veines
Sur un vilain papyrus arraché d’un maléfique chêne
Les vers garants agressifs de leur poétique forteresse
Piétinent mes longs maux au nom de leurs règles sans tendresse

L’harmonie tyrannique ligote mes notes sans zèle
Entre les barbelés de cette portée, cachot éternelle
Dont seul mon cœur sait chanter la nuit sans lune de mon râle
Qui comptent les barreaux sans fin de sa liberté musicale

La toile vorace de beaux éclats recrache mes couleurs
Pigmentations grossières face à sa destinée divine
Apréciez ma souffrance sur mes paupières chagrines
L’Art refuse de l’artiste le partage de ses malheurs

---------------------------------------------------------------

la faute "apréciez" est volontaire pour eviter l'image correspondant a 2X "p" !

T'as du talent dis donc !!! C quoi cette fausse modestie là " mes poèmes c nuls" !!!

je ne pense pas que ce soit volontaire de ta part mais il faut savoir qu'affirmer à une personne qu'elle fait preuve de "fausse modestie" est très blessant car cela revient à dire par une formule plus polie : "tu fais crarie !"

ceci étant dit, je confirme que mes poèmes sont médiocres sauf trois ou quatre qui ont m'ont valu des compliments de vrais critiques littéraires.

mon titre était donc objectif et je serais ravi de constater vos propres critiques pour étayer encore plus mon objectivité ! merci d'avance

freresvp a écrit:

je ne pense pas que ce soit volontaire de ta part mais il faut savoir qu'affirmer à une personne qu'elle fait preuve de "fausse modestie" est très blessant car cela revient à dire par une formule plus polie : "tu fais crarie !"

Je confirme que ce n'était pas volontaire. Néanmoins je te demanderai 'il te plaît de ne pas défrmer mes propos car j'ai bien dis "fausse modestie" et non pas "tu fais crarie". C'est toi qui ramène de l'argaut en plein milieu et qui est à côté, donc faute à toi.

Pour ma part je trouve tes poèmes très bien, je trouve que ca sonne bien, ils ont chacun leur style et leur genre mais c'est ce qui fait le charme et la valeur d'un poème.

Quand je dis fausse modestie c'est uniquement en rapport avec le titre que tu as donner à ce "topic", tu n'as même pas encore reçu de commentaire (ici) et tu juges tout seul ts écrits, je trouve ça un peu dommage.

Si j'ai un conseil à te donner, c'est de ne pas prendre trop à coeur tout ce qu'on te dis ici :heart:

ne vous en fait pas je ne suis pas prise de tête !

mais un de mes défauts est de saisir toute occasion pour pouvoir donner mon avis ! donc ce n'est pas une accusation envers ta personne mais envers l'utilisation de cette expression en général !

[/img]

freresvp a écrit:

ne vous en fait pas je ne suis pas prise de tête !

mais un de mes défauts est de saisir toute occasion pour pouvoir donner mon avis !

Tu es le Bienvenue et nous t'écoutons avec plaisir cependant merci de ne pas nous en vouloir quand on fait part du notre

Bien parler T_B!
N'empeche c'est clair tes poemes Freresvp son tres bien ecrits!!! Bravooooo!!!

oui c vrai bien parlé TB ! lol

en tout cas merci à vous d'apprécier !

On dit ce qui est! Et ta vraiment du talent!

J'ai adoré te lire...bonne continuation!!! Et beaucoup de talent...

Ouai d'ailleurs je sais pas trop ce qu'il est devenu, il ne répond

même plus aux messages :(

nan ne vous inquiétez pas, je vérifie le forum de temps en temps, je suis toujours en école d'ingénieur à l'UTC de compiègne pour faire médecine après au Canada et entre temps je maintiens toujours mes voeux d'abstinence donc de chasteté donc de célibat pour être religieux humaniste !

donc je suis vivant...

Pourquoi veux-tu faire médecine au Canada?
N'est-il pas possible de poursuivre tes études de médecine en France?
J'ai connu un polytechnicien qui après avoir décroché son diplôme s'est tourné vers la médecine.

Aussi pardonne-moi, si j'oublie ces choses là
Je ne sais plus si tes yeux sont verts ou s'ils sont bleus
Mais ce que je peux te dire sans craindre de mentir,
C'est que ce sont les plus doux que je n'ai jamais vus
::